•SIDA - Il y a quelques
mois, nous vous faisions part de cette information. Une petite fille de 3 ans
née aux Etats-Unis avec le virus du sida (VIH) est aujourd'hui en rémission.
Une première, publiée par le New
England
Journal of Medicine, qui entretient les
espoirs de vaincre cette maladie.Infectée par le virus du sida
dans l'utérus de sa mère séropositive non traitée, elle a reçu rapidement un
traitement très agressif.
•Aujourd'hui, un an et
demi après l'arrêt du traitement, aucun signe d'infection active n'a été
constaté. Un cas de guérison? Les médecins entendent rester prudents et
préfèrent parler de rémission, car on ne sait pas encore à partir de combien de
temps une personne peut être déclarée guérie en ce qui concerne le sida.
•"Nous parlons de
rémission car nous voudrions observer l'enfant pendant plus longtemps afin
d'être absolument sûrs qu'il n'y ait pas de rechute", indique
Katherine Luzuriaga, une experte de l'université du Massachusetts impliquée dans le
soin du bébé.
•Normalement, les femmes
infectées par le VIH sont traitées pendant leur grossesse. Dans le cas de ce
bébé, l'infection a été constatée trop tard (au moment de l'accouchement).
C'est pourquoi les médecins ont estimé nécessaire de donner des médicaments antirétroviraux
(trithérapie) à l'enfant dès sa naissance plutôt que d'attendre la confirmation
de l'infection.
•En un mois, le virus
était déjà quasiment indétectable. En
mars dernier, la
présence du virus était déjà extrêmement faible, et l'organisme de l'enfant
n'avait plus besoin de traitement antirétroviral.
•Seule
une guérison à ce jour
•A ce jour, une seule
guérison complète est officiellement reconnue. C'est
celle de l'Américain Timothy Brown, guéri après greffe de moelle osseuse (pour traiter une
leucémie) d'un donneur un peu particulier: une mutation génétique rare empêche
le virus du sida de pénétrer dans ses cellules.
•Dans le cas du bébé
miraculé, c'est probablement la précocité et l'agressivité du traitement qui
expliquent la récession. On pourrait donc imaginer une généralisation des
thérapies antirétrovirales chez les nouveaux-nés.
•Certains émettent
néanmoins quelques réticences: "je ne suis pas convaincu que sa réponse
spectaculaire [au bébé] soit reproductible par une large partie de la
population", explique
le docteur Peter Havens,
chef d'unité à l'hôpital du Wisconsin(Etats-Unis). Il est peut-être trop prématuré, donc, de
recommander ce genre de traitements, même si dans ce cas, ce fut probant.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire