lundi 28 octobre 2013

Bacillus anthracis

Bactéridie charbonneuse  
Anthrax


     -  domaine : Bacteria
   -  phylum : Firmicutes
     -  classe : Bacilli
       -  ordre : Bacillales
         -  famille : Bacillaceae
           -  genre : Bacillus







Bacillus anthracis est l'espèce bactérienne responsable du charbon, une maladie affectant les herbivores (mouton, etc...) et l'homme.

Bacillus anthracis est un gros bacille sporogène, à Gram positif, de morphologie rectiligne, à bouts carrés, immobile, observé sous forme capsulée dans les produits pathologiques et sous la forme de chaînes "en tige de bambou". Les spores, produites lorsque les conditions de développement de la bactéries ne sont plus optimales, ont une position centrale, ne sont pas déformantes, ne se colorent pas par les colorants usuels et sont hautement résistantes : elles persistent durant de nombreuses années dans le pelage des animaux contaminés, le sol, les végétaux, etc, qui constituent autant de sources de contamination potentielle. Bacillus anthracis est s'avère extrèmement protéolytique en culture, et produit une toxine protéique oedémateuse et létale. 



Les animaux herbivores se contaminent en broutant de l'herbe et des épineux (chardons) porteurs de spores de 
Bacillus anthracis. Ce mode de contamination entraîne des lésions au niveau du pharynx ou bien des lésions digestives et l'animal meurt de septicémie. 



La contamination humaine s'effectue le plus souvent au niveau cutané (95 % des cas), par l'intermédiaire de coupures ou d'égratignures. Après multiplication bactérienne au niveau du site d'infection, on observe la formation d'une pustule appelée "pustule maligne". Le bacille passe dans le sang, entraînant une septicémie. En l'absence de traitement, la forme cutanée de la maladie est mortelle dans 5 à 20 % des cas. La contamination peut aussi s'effectuer par voie aérienne (moins de 5 % des cas), provoquant la forme pulmonaire de la maladie; ou bien par voie digestive, entraînant la forme gastro-intestinale, toutes deux
extrèmement sévères. Enfin, il existe chez l'homme une quatrième forme de la maladie : le charbon oropharyngé. Les deux dernières formes (charbon gastro-intestinal et charbon oropharyngé) représentent très peu de cas (environ 1 %). 


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